Pouvez-vous nous parler de votre parcours ? Comment vous êtes-vous retrouvé dans le domaine du jeu ?
Gilles Roudeilla: Nous, Le Jack et moi (Gilou), nous sommes Cannois. Cela fait plus de 15 ans que nous allions au Festival de Cannes. Nous étions des joueurs de jeux vidéo et de cartes (Contré). Et un jour, un besoin est apparu : jouer à la Contrée mais à plus nombreux. C’est comme ça qu’en 2004 est née l’idée de faire le KQJ !
Un certain «Bruno Cathala » nous a renseignés sur le monde du Jeu et de l’édition. Après de longues et sympathiques années de création et de réglage, nous avons tenté de faire éditer notre prototype du « KQJ ». Et … malheureusement, personne n’en voulait car c’était trop classique ! Finalement, en 2012, nous prenons la décision de l’éditer nous même ! Et c’est donc en 2013, au Festival de Cannes, que nous avons sorti le KQJ !
Quel est le type de public visé et comment choisissez-vous les jeux que vous éditez ?
Nous visions un public familial et pas forcément des “joueurs”. Notre public est le joueur de carte lambda ! Concernant le choix “du” jeu qu’on édite, c’est simple, c’est le nôtre ! Nous avons créé l’association KaQûJi juste pour éditer le jeu KQJ !
Vous avez pris un espace sur le FLIP en tant qu’éditeur en 2013, quelles ont été vos motivations ?
En 2013, l’année de la sortie, nous avions pris un stand sur le FLIP pour faire connaitre notre jeu qui est accessible au plus grand nombre !
Pouvez-vous nous en dire plus sur les prochains jeux à paraître ?
L’association KaQûJi n’a pas d’autre jeu à paraître. On ne ferme pas la porte mais pour aujourd’hui, ce n’est pas du tout notre volonté !
Pouvons-nous évoquer vos projets à venir ?
A titre personnel, je suis plus un auteur qu’un éditeur ! Et en fin d’année (2016), pour le Festival d’Essen, j’ai un de mes protos qui va sortir chez Helvetia Games !
Le nom de code est “Serena” ! Il s’agit d’un jeu de déduction à base de cartes dans lequel vous incarnez un Renard Vénitien qui arrive dans une soirée déguisée. Votre objectif, séduire Serena soit en la faisant danser toute la nuit, soit en démasquant les autres Renards !
Merci d’avoir accepté de répondre à nos questions
Justine Helou – 22 mars 2016