Thomas travaille pour Cocktail Games et est également juré des trophées FLIP cette année. Il remplace Matthieu D’Epenoux dans le jury.
Yohann : Thomas, c’est ton premier FLIP en tant que nouveau membre du jury des trophées créateurs?
Thomas : Oui effectivement, c’est la première fois que je participe à ce jury. Je connais la plupart des membres car je les côtoie dans le milieu professionnel. Ce n’est pas mon premier FLIP par contre, donc j’ai discuté souvent avec eux et je les ai vu tester des protos. C’est une partie du FLIP que je ne connais pas mais qui me tentait bien. Je suis très content d’intégrer le jury cette année et de partager cette expérience avec eux.
Y : Combien de règles avez-vous eu à lire avant le festival ?
T : Je n’ai plus le chiffre exact mais nous eu environ 140 règles de proto à lire en amont pour ne choisir que 12 jeux, 4 par catégorie: Enfant, Divertissement et Réflexion.
Nous sommes huit membres, et nous avons tous lu les règles. Puis avec un fichier partagé, nous avons noté les jeux pour se faire une idée et essayer de se faciliter la délibération pour la sélection.
Et nous avons terminé par un grand débat final en visio.
Y : Comment ça va se passer pendant les trophées, au niveau des délibérations ?
T : Je ne sais pas trop encore. Mais après, comme nous logeons tous dans le même gîte, nous pourrons rediscuter des parties réalisées dans la journée et des protos.
Y : Tu es aussi animateur pour le stand Cocktail Games ?
T : Oui tout à fait. Ça fait 4 ans que je travaille chez Cocktail Games. J’ai deux missions.
La première, je m’occupe de tout ce qui est évènementiel un peu partout en France, ainsi que des relations professionnelles avec les boutiques (journée professionnelle par exemple). Je travaille aussi au développement des jeux avec deux de mes collègues.
Eux, ils sont plus en amont du processus de développement du jeu et je m’occupe plus de la partie test en réel. Je vais dans les ludothèques, les bars à jeux, les bars « classiques », les médiathèques pour rencontrer le public et leurs réactions. Comme nous développons des jeux d’ambiance.
L’idée, c’est d’aller vérifier auprès des gens qui n’ont pas d’habitude du jeu, si les sensations que nous avons eues au bureau concernant le proto se révèlent correctes, si le public est réceptif au jeu.
Ou alors des jeux que nous avons signés et que nous voulons développer jusqu’à ce qu’on soit content du contenu. C’est le cas pour Top Ten, pour lequel les 500 thèmes ont été testés au préalable. Sur les 700 ou 800 thèmes que nous avions initialement écrit.
Nous avons un processus de travail rigoureux autour de ça afin d’avoir le contenu le plus pertinent possible et nous assurer que ça va convenir à la sortie du jeu.
Y : Comment ça se passe, tu vas souvent dans les locaux de Cockail Games ?
T : C’était un peu le deal de départ avec Matthieu D’Epenoux, le gérant de Cocktail Games. Je ne voulais pas trop quitter Nantes, mais c’est aussi une opportunité de travailler pour Cocktail. Donc je me rends une semaine par mois à Versailles.
Y : Est-ce que Matthieu t’a converti à la course à pied ?
T : Il a essayé mais je ne suis pas assez assidu. Je fais plutôt une course de fond en terrasse .
Y : Quelles sont les nouveautés que tu as dans ton stand ?
T : En nouveautés, nous avons Happy City, un jeu de réflexion familial. Twin’it Japan, également, qui est une version illustrée par Naïade. Avec un 4ème mode de jeu pour perturber les joueurs qui ont l’habitude de jouer à Twin’it.
Imagine Famille, que nous avons développé pour pouvoir l’adapter aux plus jeunes. Et bien entendu Top Ten.
Merci Thomas pour tes réponses.
Yohann
Coin-Coin n°9 – vendredi 15 juillet 2021